1995

Samuel Ramey

« Grand pirate des mers divines »

« Samuel Ramey est vocalement irréprochable, scéniquement élégant et mesuré dans l'expression. » 
« Dominant la distribution, il impose une stature, une voix, un style et un français impressionnants. »

« Cette voix royale au timbre anthracite dont le souffle défie les capacités des mortels »

L'un de ses meilleurs emplois

« Cette nouvelle production est marquée par la splendeur vocale d'un Samuel Ramey, triomphal de noirceur et d'habileté. »

Daniel Robellaz, Tribune de Genève, 6.04.1995


 

« Samuel Ramey impose une stature, une voix, un style, un français impressionnants. Le chanteur américain a trouvé là l'un de ses meilleurs emplois. Il en possède la superbe, la tessiture, l'autorité mais aussi une distinction rare dans ce rôle. »

« C'est l'un des meilleurs Méphisto du siècle, dont on ne sait qu'admirer le plus, de la parfaite liberté de son jeu ou de l'extraordinaire qualité de son chant »

Jacques Doucelin, Le Figaro, 6.04.1995

« Dès le contrat signé, ce digne Méphisto mène le bal »

Giuseppe Sabbatini (Faust) et Samuel Ramey (Méphisto).

« Le diable me préoccupe beaucoup.

J’ai voulu trouver un type de narration qui préserve la qualité ‘épique’ de l’histoire, afin d’éviter que nous ne nous enlisions dans des détails, à savoir Marguerite et ses bijoux, sa maisonnette, son frère et la médaille qu’elle lui a offerte, etc.
Bref, tout cet attirail petit-bourgeois qui encombre l’histoire et qui a tendance à détourner l’attention du spectateur. »

Robert Carsen, propos recueillis par Ian Burton, La Grange, n.29, mars-avril 1995

« La tragédie, pour autant qu'il y en ait une, est celle de Marguerite. Nous ne savons pas en revanche ce qu'il advient de Faust. Il sort de l'histoire.
Et le diable poursuit sa route, sans doute avec nous et pour toujours, tant qu'il y aura un Dieu ou tant que les humains seront sensibles à la différence qu'il y a entre les deux. »

« Sa silhouette vermillon brûle littéralement les planches »

« Dans un costume bien taillé et d’un abord séduisant, Ramey campe un personnage autoritaire et inquiétant. Ses déplacements sont calculés et son rictus est fantomatique ; compléments indispensables à son autorité vocale et à sa diction impeccable. »

Andrew Clark, Financial Times, 8.04.95

Grand Théâtre Genève

Faust à l’Opéra des Nations

Du 1er au 18 février

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